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Photographers For Lebanon

KARINE BAPTISTE

150.00

Groix - composition 3, 2024
20x30cm

Fine Art Photo Rag Baryta Hahnemühle 315g (Glossy - Epson) - Or similar

Groix’s uncommon geology still raise questions among scientists regarding the origin of its famous blueschists which are unique in France. Some have advanced the idea that the island had moved from the southern to the northern hemisphere some 300 million years ago. These metamorphic rocks arise from the transformation of existing rocks under certain conditions of pressure and temperature brought by singular tectonic movements called subduction. This project stems from these geological specificities and investigates the traces left by the movements, collisions, dislocations and geological and ecological transformations of the world.
Both poetic and documentary, it questions our relationship to the territory in echo to contemporary issues of displacement and transformations

"With a hybrid background, Karine worked 20 years in international companies before studying photography at the International Center of Photography followed by an MFA Image-Text at Ithaca. Her projects have been exhibited in France and abroad.
Mixing texts and images, her work focuses on what escapes our vision, the silences, the gaps in our individual and collective memories, on what happens in those interstices between the physical and the mental spaces. Her latest projects started with a reflection on islands and insularity leading her to question how identities are formed when you live on the periphery, either territorial or societal.

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La géologie peu commune de Groix soulève encore des questions parmi les scientifiques concernant l'origine de ses célèbres blueschistes, uniques en France. Certains ont avancé l'idée que l'île avait migré de l'hémisphère sud vers l'hémisphère nord il y a environ 300 millions d'années. Ces roches métamorphiques résultent de la transformation de roches existantes sous certaines conditions de pression et de température, dues à des mouvements tectoniques singuliers appelés subduction. Ce projet découle de ces spécificités géologiques et explore les traces laissées par les mouvements, collisions, dislocations et transformations géologiques et écologiques du monde. À la fois poétique et documentaire, il interroge notre relation au territoire en écho aux enjeux contemporains de déplacement et de transformation.

Avec un parcours hybride, Karine a travaillé 20 ans dans des entreprises internationales avant d'étudier la photographie à l'International Center of Photography, suivi d'un MFA Image-Text à Ithaca. Ses projets ont été exposés en France et à l'étranger. En mêlant textes et images, son travail se concentre sur ce qui échappe à notre vision, les silences, les lacunes de nos mémoires individuelles et collectives, ainsi que sur ce qui se passe dans ces interstices entre les espaces physiques et mentaux. Ses derniers projets ont débuté par une réflexion sur les îles et l'insularité, l'amenant à questionner comment les identités se forment lorsque l'on vit en périphérie, qu'elle soit territoriale ou sociétale.

@karine_baptiste
www.karinebaptiste.com,